
Portrait d'Anne-Gaëlle COGEZ
Correspondante CSF
Il y a des parcours qui prennent des chemins de traverse. En prépa Normale sup, Anne-Gaëlle COGEZ n’imaginait pas que sa carrière prendrait une tout autre direction que celle de la philosophie, sa spécialité. Et pourtant, ses premiers engagements professionnels se font dans le social. Aujourd’hui, Anne-Gaëlle est chargée de mission qualité de vie au travail (QVT) au Centre Hospitalier Universitaire de Lille.
Quelle est votre mission ?
Contribuer à ce que les 16 000 agents du CHU soient épanouis, heureux dans leurs métiers, satisfaits de leurs conditions de travail. "Une de mes fiertés est de coordonner la Zen Zone de l’hôpital", explique Anne-Gaëlle. "Cet espace dédié au repos, au bien-être et à la promotion de l’activité physique auprès des professionnels a été ouvert durant la pandémie Covid-19. Ce dispositif est composé d’une salle de sport, de boxes dédiés au soin et un espace détente".
Les équipes Ressources humaines de l’hôpital auxquelles Anne-Gaëlle est rattachée et particulièrement celles du Service Social du Travail, doivent aussi traiter d’autres problèmes rencontrés par les salariés, notamment celui du logement et du pouvoir d’achat.
"C’est dans ce cadre que les assistantes sociales du travail du CHU de Lille font le lien avec le CSF, complète Anne-Gaëlle, c’est parce que nous savons que le CSF apporte des solutions concrètes pour ces deux problèmes".
En effet, sur le logement, le CSF donne accès à une plateforme d’offres de logements dont certaines proviennent de bailleurs sociaux, donc à prix modérés. Les conseillers savent aider nos agents à accéder à la propriété notamment par un montage intégrant des prêts aidés, ce qui permet de réduire le coût du projet. Les propositions de regroupement de crédits pour les salariés qui ont du mal à boucler les fins de mois sont aussi une solution à apporter.
"Et puis, il y a la dimension sociale, solidaire du CSF qui est importante. J’ai pu le constater une nouvelle fois lors de la Rencontre associative qui s’est tenue à l’Ecole Supérieure de Journalisme. C’est important d’être en contact avec des personnes attachées aux relations humaines", conclut Anne-Gaëlle.

Portrait de Natacha DIJOUX
Vice-présidente de la Commission départementale de la Réunion
Natacha DIJOUX est chargée de communication, associations et mécénat au CHU de La Réunion :
"Ma mission est celle d'une "ambassadrice du CSF", avec pour objectif, de permettre au CSF d'être présent au plus près des agents publics, leur donner la possibilité de découvrir ses nombreux services très avantageux, dont moi-même, je n'avais pas connaissance auparavant."
Comment voyez-vous votre mission de Vice-Présidente ?
J'ai accueilli avec grand plaisir cette nomination à la Vice-Présidence ! C'est un honneur, et je la prends comme une reconnaissance d'un travail collaboratif fructueux.
Dans le cadre de mes fonctions de Chargée de communication, associations et mécénat au CHU de La Réunion, le Directeur de l'agence locale du CSF, Fabrice Lallemand, a pris contact avec moi afin de relancer un partenariat au profit des professionnels du CHU. Une première rencontre a de suite révélé une volonté réciproque d'oeuvrer dans la même direction.
Dès lors, nous avons entrepris un travail partenarial autour des actions à mener pour permettre à nos professionnels de découvrir le CSF. Très vite un constat s'est imposé, plus qu'une communication à distance, il faut une réelle présence physique.
C'est ainsi que nous avons mis en place ensemble un premier Forum de l'Habitat, en ciblant nos 3 établissements (CHU sites sud, CHU site nord et le GHER). Le succès a été au rendez-vous et l'envie de continuer une évidence.
Le CSF de La Réunion et son équipe a dégagé une telle dynamique, que nous avons décidé de renouveller ce type d'actions, pérenniser des actions de proximité, telles que l'installation depermanences régulières dans les établissements.
Quelles sont les actions que vous voudriez entreprendre ?
Avec l'équipe du CSF, nous allons réactiver au plus vite les actions qui sont restées en pause à cause de la Covid. Cependant pour aller au plus près des agents, au coeur même de leurs administrations, il faut aller plus loin, se développer, se faire connaître et reconnaître. Nous allons activer tous les leviers possibles pour accroître notre visibilité et notre crédibilité sur le terrain.

Portrait de Marc ROTARDIER
Président de la Commission départementale du Val-de-Marne
Président de la Commission départementale du Val-de-Marne depuis l'assemblée générale du CSF de 2012, Marc ROTARDIER connait bien les services publics. Il a travaillé au Rectorat de Créteil, puis au Service financier et à la Direction des Ressources Humaines du Conseil Général du Val-de-Marne. Il est actuellement responsable administratif du service départemental de la Jeunesse. En parallèle, il a été élu président de l'Association du Personnel du Conseil Général du Val-de-Marne (APCG94).
Comment avez-vous connu le Crédit Social des Fonctionnaires ?
"Je connais le Crédit Social des Fonctionnaires depuis 5 ans quand une conseillère m'a approché pour mettre en place un partenariat.
Depuis que je suis devenu président d'une association de personnel (APCG94), association présente dans tous les services du département, je vois quelles actions je peux mener conjointement entre cette association, APCG94, et le CSF. Je suis encore sur un travail de découverte de mes missions.
Comment se transmettent les informations entre les agents du Conseil Général et le CSF ?
"Un contact régulier hebdomadaire me permet d'obtenir tous les renseignements sur les nouveaux produits lancés par le CSF (comme le Prêt Avantage Partenariat) et de prévenir le CSF des actions mises en place par l'association APCG94.
La principale difficulté n'est pas d'obtenir des infos du CSF mais de les retransmettre aux agents. Ceux-ci travaillent sur de nombreux sites dans le département (76 crèches, 104 collèges...). Ensuite, je préfère orienter mes collègues vers les conseillers CSF, qui disposent de toute l'expertise nécessaire."
Comment ressentez-vous la dimension associative du CSF ?
"Cette dimension associative me motive ! Il est plus facile, en tant qu'association, de parler d'une autre association. La dimension « associative » passe mieux que les aspects « profit » d'autres organismes financiers. Le CSF aide les fonctionnaires et ce message est bien compris. Mais cet aspect peut être mis encore plus en en avant. Parler du Crédit Social des Fonctionnaires n'est pas la même chose que de parler de l'Association Crédit Social des Fonctionnaires C'est dans l'écoute et l'accueil que se ressent cette dimension. Les personnels du département ont plus de facilité à parler à des personnes extérieures au Conseil Général. La crise aidant, l'écoute, les conseils et l'expertise sont très utiles pour les fonctionnaires dont le pouvoir d'achat diminue."